Le sol desséché et fissuré en raison du manque d’eau à Bol, dans la région du Lac.
Une femme récolte de la spiruline à Bol, dans la région du Lac. Cette algue est cultivée au Tchad depuis des siècles.
Ces femmes tamisent le blé récolté dans un champ à la périphérie de Bol, dans la région du Lac.
Un homme lave une couverture dans un étang dont les berges sont jonchées de bouteilles en plastique, dans un quartier de N’Djamena, la capitale.
Mariam, 15 ans, dans le champ cultivé par sa famille dans le village de Banala, province de Guera. « Je veux devenir cultivateur. Je veux éviter la famine ici. Si j’apprends à cultiver, je pourrai changer nos habitudes de culture et ainsi sauver des vies.
Toma, 22 ans, porte dans ses bras sa fille Sadia, âgée de 9 mois et sur sa tête un paquet de plants d’arachides. Village de Djerkatche, dans la province de Guera.
Des jeunes filles puisent de l’eau au village de Game, dans la province de Guera.
Une femme transporte de l’eau et des outils et chemine vers les champs village de Game, dans la province de Guera.
Des maisons endommagées par les inondations dans le quartier de Walia à N’Djamena.
Des maisons endommagées par les inondations dans le quartier de Walia à N’Djamena.
Le quartier de Walia, à N’Djamena, noyé suite aux inondations.
Un jeune garçon transporte des plants d’arachides, au village de Game, dans la région de Guera.
Toma, 22 ans, porte sa fille Sadia, âgée de 9 mois. Village de Djerkatche, dans la province de Guera.
Village de Banala dans la région de Guera.
Village de Banala dans la région de Guera.
Marché de la ville d’Abéché, capitale de la région d’Ouaddaï.
Village de Kelingan, dans la région d’Ouaddaï.
Village de Kelingan, dans la région d’Ouaddaï.
Des femmes et des enfants puisent de l’eau aux environs du village de Kelingan, dans la région d’Ouaddaï.
Une femme donne à boire aux animaux aux environs du village de Kelingan, dans la région d’Ouaddaï.
Champ de millet, village de Kelingan, dans la région d’Ouaddaï.
Route entre le village de Kelingan et la ville d’Abéché, dans la région d’Ouaddaï
Des femmes et des enfants voyagent à pied et à dos d’âne dans la ville de Goz Beïda, capitale de la région de Sila.
Tchad
Moundou’s Voices of Youth
Biographie des mappeurs
Un groupe de dix jeunes de Moundou, au sud du Tchad, a donc participé à cette formation avant de descendre sur le terrain pour relever et exposer les problèmes des communautés. « C’est à nous les jeunes de sensibiliser la population sur les maux qui minent notre société pour un changement favorable. On doit aussi informer les autorités civiles et gouvernementales pour qu’elles trouvent des solutions aux problèmes que nous avons relevé sur les cartes. On va se mettre au travail ! »
Situation climatique du pays
Le Tchad est situé au Centre Nord de l’Afrique, d’une superficie de 1 284 000 km², presque deux fois la taille de la France. Le Tchad a un climat chaud subtropical bien que les températures varient selon la zone. Le Nord du Tchad se prolonge vers le désert aride du Sahara, tandis que le Sud connait un climat beaucoup plus humide type tropical. La saison des pluies dans la région du Sud a lieu en mai-octobre et dans la région centrale de juin à septembre. Le nord connait de faibles pluies tout au long de l’année et la saison sèche est souvent venteuse et plus fraiche la nuit.
Les températures sont comprises entre 25° à 30° dans tout le pays, et diffèrent seulement dans les régions montagneuses plus fraiches du Nord entre 15° et 25°. Cependant, les variations saisonnières sont importantes et changent selon les régions.
D’une année sur l’autre, la durée de la saison des pluies varie considérablement (de plus de 30%). Ainsi, les années sèches alternent avec les années humides. Cependant, les météorologistes déclarent que les précipitations changent dans la région du Sahel et les vagues de sécheresse se font plus fréquentes.
Bordé par le Tchad, le Niger, le Nigéria et le Cameroun, le lac du Tchad s’étale sur seulement 1 350 km² contre 25 000 km² en 1963. Ces dix dernières années, il s’est considérablement réduit et a été déclaré comme étant une catastrophe écologique par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
